L’Oiseau Bleu

Cette exposition collective est une invitation à la contemplation, à la réflexion sur la
coexistence entre l’humain et la Nature. Dans la galerie du MZ, l’installation côtoie différents
médiums : le dessin animé, court-métrage expérimental, broderies, gravures eau-forte et
pièce sonore. Au travers de cette proposition, les quatre artistes, Toktam Tajafari Sahebi,
Perrine Arru, Anoé Couder et Mélodie C. exposent leurs sensibilités artistique commune.
Une douce alliance poétique, symbolique, écologique et sociologique. Le monde des
oiseaux devient ici une métaphore, entre le visible et l’invisible, le réel et l’imaginaire.

Toktam Tajafari Sahebi place la poésie au cœur de son travail, centrant sa création sur
la relation entre l’homme et la nature. Elle s’inspire des mythes et des cultures pour
imaginer des univers oniriques. Ses œuvres, qui mêlent techniques de gravure, peinture
et dessin animé, donnent vie à des tableaux mouvants avec une dimension fantastique.
Son travail artistique illustre son passage à l’âge de raison, alliant douceur et brutalité.

Perrine Arru Un court métrage sur les « oiseaux de nuit », abordant les thèmes de la
solitude, la vie nocturne, les difficultés à trouver le sommeil et un avion dans le jardin.

Anoé Couder aime passer du temps à la rencontre de ses semblables, observer, écouter,
enregistrer ce qui l’entoure à travers l’écriture poétique, la gravure et l’installation sonore. Dans
cette exposition elle réalise une proposition entre le sonore et le visuel. Des empreintes muettes
qui prennent leurs envols pour quitter le papier, côtoient une pièce sonore à écouter au casque,
racontant un dialogue poétique et philosophique entre deux oiseaux qui rêvent d’un ailleurs…

Mélodie C. aborde la question de la perte de terrain pour plusieurs espèces d’oiseaux, une
problématique qu’elle a observée tant en Bretagne, sa région d’origine, qu’au Japon, où elle
réside. La destruction des forêts pour des projets industriels menace l’habitat de nombreux
petits oiseaux. Dans ses œuvres, elle brode des squelettes d’oiseaux sur des feuilles et des
tissus, illustrant la fragilité de ces espèces face à ces menaces. Son travail se concentre sur des
questions écologiques, avec un fort engagement en faveur de la préservation de la nature.

Rencontre avec les artistes le 19 octobre à 18h30